Terlaba et Thilissa au Bisik !

BDTerlaba-Thilissa2023
Quand :
17 mars 2023 @ 19 h 00 min – 23 h 00 min
2023-03-17T19:00:00+04:00
2023-03-17T23:00:00+04:00
Où :
Bisik
44 Rue Amiral Bouvet 97470 Saint-Benoît
Coût :
Entrée 8€ en Prévente Adhérents sur Internet (10€ non adhérents) / 12€ sur place
Contact :
Bisik
0693633939

Une invitation aux voyages imaginaires

Le vendredi 17 mars nous recevrons le dernier projet de Teddy Iafare-Gangama, Terlaba, prévu de longue date, trop souvent reporté et que nous sommes très heureux de pouvoir enfin accueillir… En deuxième soirée c’est Thilissa, projet électro-oriental venu d’outre-mer qui enflammera la scène du Bisik.
Carnet de voyages poétique, Terlaba est le dernier volet d’un triptyque entamé en 2010 avec le premier album de Teddy intitulé Isi Anndan. Son deuxième opus, Aterla, est un regard sur le temps présent. L’artiste y questionne son identité multiple et la complexité de sa situation de Réunionnais dans les mondes européen et économique très éloignés des réalités de son île, avec lequel il doit pourtant composer. Ce dernier opus, Terlaba, est une échappée vers des destinations particulières faite d’aventures qui se construisent toujours autour du texte et de l’identité créole. Une rencontre, un dialogue, un échange, exaltés par les humeurs, les couleurs et les images qui transportent pleinement le fonnkézèr. Ses trois albums proposent ainsi un cheminement dont le point de départ, une introspection, invite à se poser dans le temps présent.
Si nous connaissons la voix douce et chaude de Syna Awel à travers son projet jazz oriental, c’est la force de ses ancêtres que l’on entend à présent à travers les vibrations de ses cordes vocales. Grâce à Dilo “Eat my butterfly” connue pour son univers artistique coloré et engagé contre les discriminations, nous avons découvert ce nouveau projet electro deep minimal, la compositrice et percussionniste réunionnaise accompagne sur scène la chanteuse Syna Awel qui s’entoure également de Tahine, multi-instrumentiste d’origine malgache.
Le trio fusionne chants traditionnels et kabyles et transe électronique inspirés par Acid Arab, DJ Snake, Paul Kalkbrenner, Boris Brejcha ou encore Charlotte de Witte. Combinaison semi-acoustique qui permet aux trois musiciens d’alterner chant, coquillage, bendir, trombone, derbouka et karkabou, sur fond de polyrythmie et nappes mélodiques. Cette musique autant festive que spirituelle permet à Syna Awel, Tahine et Dilo de porter avec élégance un message d’unité et de paix entre les cultures, les générations et les genres.
Une soirée qui vous invite au voyage et qu’il ne faudra surtout pas manquer ! Rendez-vous
Vendredi 17 mars
Ouverture des portes 19h
Infos / résa au 0693 63 39 39
Entrée 8€ en Prévente Adhérents sur Internet (10€ non adhérents) / 12€ sur place
Buvette et restauration sur place
***Bios express***
*Teddy Iafare-Gangama* créateur de poésie sonore et de fonnkèr, avide de projets polymorphes inspirés par tout ce qui constitue le patrimoine, navigue régulièrement entre créations musicales, ateliers de partage et publication de livres. Sur scène, ses fonnkèr s’habillent de rythmes qu’il a récoltés tandis qu’il sillonne le monde. L’esprit jazz structure ses compositions, permettant à la fois des partitions improvisées et des mélanges sensuellement épicés. Il s’enrichit et s’émerveille en permanence, continue de cadencer sa pratique d’influences musicales éclectiques, tout en mêlant les sonorités de son île natale, déjà multiples, à celles qu’il emprunte à d’autres cultures. Ses créations s’appuient sur un spectre musical très large qui puise son originalité dans les vinyles qui l’accompagnent depuis son adolescence.
*Syna Awel* Portée par les traces de ses aïeux, auteurs, compositeurs et conteurs d’un village des montagnes de Kabylie, Miss Awel, la parole en kabyle, décide de perpétuer la tradition orale amazigh par le chant et l’écriture qu’elle commencera toute jeune. En quête de lumière pour nourrir son inspiration, elle élira Nice comme port d’attache à son beau parcours et débutera sa carrière avec le compositeur brésilien Marcus Cecconi alors résident de la Riviera. Ensemble, ils réaliseront un projet soul où l’on sentira les prémices latino-orientales de leurs origines. Par ce premier album, Syna Awel, multipliera les scènes et les belles rencontres artistiques qui la mèneront jusqu’à Miami et Kingston dans le célèbre Studio de Bob Marley Tuff Gong sous la direction artistique de Dean Fraser. Riches de ces expériences musicales et humaines, Syna Awel revient de ces voyages avec une détermination certaine, à puiser dans ses racines. Elle prend le parti de ne pas sortir son album anglophone afin d’écrire et chanter en kabyle avec des arrangements aux sonorités africaines. Dans cet élan et motivée par la rencontre avec le chanteur Idir, elle fait appel aux influences afro-jazz-world de la pianiste Béatrice Alunni, du bassiste Jean Luc Danna et du percussionniste Alain Ruard. L’énergie du quartet crée un bel écrin pour les mélodies envoûtantes de la voix douce et chaude de Syna Awel. Recrutée par le groupe Ifriqiyya Electrique depuis 2020, elle occupe la place de chanteuse lead dans leur projet de transe saharienne aux arrangements électro indus, impulsé par François Cambuzat. Son hyper activité l’amène à sortir au même moment son premier conte berbère illustré en septembre 2021 « Princesse Nelya et le temps », un second en avril 2022, « Amchiche » aux éditions du Jasmin et un troisième en novembre 2022 « Princesse Nelya à Contre Sens » aux éditions Imago.
*Dilo Eat My Butterfly* compositrice réunionnaise, qui se forme à la musique électronique lors de ses études au conservatoire de Villeurbanne. Née du désir de mélanger sonorités acoustique et électronique, Dilo, batteure entre autres de Geiko Bam, décide de papillonner entre plusieurs mondes. Depuis ses racines réunionnaises, à l’Angleterre où elle a vécu et goûté à la musique électronique, elle parcourt ses fascinations sonores pour l’Amérique Latine, l’Inde et tous les endroits qui la font vibrer. Avec un univers artistique coloré mais surtout engagé contre les discriminations, Eat My Butterfly passe des messages subtils autour de l’écologie et du vivre ensemble. Rythmiques maloya, syncopées ou encore afro font la base des synthétiseurs et de la teinte électronique house du projet.

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