Zanmari Baré au Bisik ! Première partie Ziad Daroueche

Quand :
8 novembre 2019 @ 20 h 00 min – 23 h 00 min
2019-11-08T20:00:00+04:00
2019-11-08T23:00:00+04:00
Où :
Bisik, le Café Culturel de Saint-Benoît
44
rue Amiral Bouvet
Contact :
Bisik, le Café Culturel de Saint-Benoît
6992874572

Rencontre des musiques indiaocéaniques

Photo : ©Philippe BOUCHIAT

Le vendredi 8 Novembre, le Bisik vous invite à la découverte du maloya pur et doux de Zanmari Baré qui viendra nous présenter les titres inspirés de ses deux sublimes albums: « Mayok Flér» (2013) et « Voun » (2018). Ancien leader du groupe Lansiv, Zanmari Baré possède un timbre délicat et puissant, reconnaissable entre mille. Héritier spirituel et ami de Danyèl Waro, le fonnkézèr avait marqué les esprits en 2013 avec « Mayok flèr », premier effort solo touché par la grâce qui lui avait valu des louanges unanimes bien au-delà des frontières réunionnaises. « Voun », son second disque paru l’an passé, confirme sa remarquable qualité d’écriture et le voit aborder des thématiques complexes : les enfants de la Creuse sur « Déor in Paradi », l’alcoolisme dans « Mwin Gaby » ou la disparition de son dalon Dédé Lansor (Lo vyé Bob). Certainement l’une des plus belles voix du maloya contemporain à découvrir au Bisik le 8 novembre !

En première partie de cette soirée exceptionnelle : Ziad Daroueche qui nous interprétera les titres de son premier album « maecha » et quelques nouveautés.

Originaire de Mutsamudu (île d’Anjouan), Ziad Daroueche est l’une des valeurs montantes du bluesrock comorien. Il se et se plaît à mêler le rythme ternaire du M’godro au bon vieux rythme binaire de la musique afro-américaine. « Une musique très compatible avec les rythmes déchaînés du M’godro traditionnel », estime-t-il, assorti, en ce qui le concerne d’une bonne dose de funk.

Une soirée qui promet donc d’être riche en émotions avec deux artistes qui portent haut et fort les valeurs indiaocéaniques…

Rendez-vous vendredi 8 novembre à partir de 20h au Bisik !

Bio Express

Zanmari Baré
De son enfance, Zanmari Baré garde le souvenir précis du maloya qui déjà l’emporte. Car à l’adolescence, dans les années 80, Firmin Viry se grave dans les sillons de sa mémoire et Lo Rwa Kaf, l’homme musique, le fascine (ce sublime « maloyér », « rakontér » et « ralér d’pios »).

Puis c’est l’écho des tambours de l’Est de l’île de la Réunion avec Gramoun Lélé en figure de proue, ainsi que l’écoute en boucle d’Alain Peters et son « mangé pou lé kér». C’est enfin avec « Gafourn », la première K7 de Danyel Waro, que Zanmari entrevoit la longue route à parcourir pour caresser du bout des doigts la fleur du maloya.

C’est pendant l’été austral 2013, qu’il enregistre les chansons qu’il a composées et sort dans la foulée son premier opus « Mayok Flér». Depuis il

Ziad Daroueche
Jeune auteur – compositeur originaire des Îles Comores où dès son plus jeune âge il débute la guitare et pratique la musique régulièrement en compagnie de son père guitariste qui lui a transmis la passion pour la musique et la scène.

C’est essentiellement pendant sa période estudiantine à Madagascar qu’il a développé son style basé sur la musique traditionnelle, le M’Godro, le blues et le rock : on peut ainsi noter sa présence aux côtés des artistes comme Joël Rabesolo, Tsiliva des grands noms de la musique malgache, Jimmy B Zaöto qui faisait partie de sa formation de trio avec Nully Ratomosoa, et bien d’autres encore comme Brice Wassy rencontré dans le cadre de Madajazzcar, lors de nombreuses tournées de concert à Madagascar, aux Comores, en Afrique et en Europe.

Artiste engagé, Ziad Darouèche prône la tolérance, la paix et l’espoir. Son premier album intitulé « Maecha « ou « La vie « sorti en 2016 reflète son engagement pour l’unité


Extrait de presse

Zanmari Baré
La voix est douce, posée. Zanmari Baré a l’allure tranquille d’un homme heureux. Sur scène, il a dédicacé Mayok Flér à celle qu’il appelle sa « madame », restée loin, là-bas, à La Réunion. (« Mayok Flér » désigne le poinsettia, en français. Une tige à épines et tout au bout… la fleur, magnifique. « Pour moi, elle symbolise le rapport amoureux, fait de douceur et de miel, mais aussi d’acide et d’amer. »)

« C’est une chanson d’amour », précise dans sa loge le chanteur, tout en accordant le bobre, l’arc musical réunionnais, cousin du berimbau brésilien, avec lequel il va participer, en deuxième partie de soirée, à Kér Danyel, l’hommage rendu par une poignée d’artistes (dont Rosemary Standley, du groupe Moriarty, Emily Loizeau et Marjolaine Karlin), à Danyèl Waro, l’homme qui les a happés vers le maloya et le créole.
Le Monde

Le maloya de Zanmari Baré est pur et doux, tout acoustique, nuancé, minimal. Un limon instrumental et choral au service d’une voix aux modulations extraordinaires, légèrement voilée, tout en puissance effilée. Forcément volcanique (cliché), le maloya de Zanmari Baré est de type effusif plutôt qu’explosif : venu des entrailles du pays, une coulée incandescente d’histoires et d’émotions.
Les Inrockuptibles

Au pays du maloya, sur l’île de La Réunion, Zanmari Baré fait partie de ceux qui perpétuent et renouvellent ce style musical, dans la lignée du grand maître Danyel Waro. « Voun », son deuxième album, dévoile un peu plus l’écriture et la personnalité à fleur de peau de cet artiste qui avait marqué les esprits en 2013 avec Mayok Flér.
RFI Musique

Ziad Daroueche
« Ce n’est pas la première fois que ce chanteur comorien visité la Grande Ile. D’ailleurs, il a fait trois années d’études à l’université d’Ambohitsaina. Non seulement, il a acquis des connaissances, Ziad a rencontré de grands musiciens malgaches qui sont les sources de son inspiration. « Madagascar, c’est l’un des pays que j’aime. C’est ici que je me suis forgé en musique en faisant des rencontres avec des musiciens talentueux. Je trouve que c’est un pays plein d’avenir.

Après son séjour à Madagascar, Ziad va faire une tournée en Europe où il apportera son style « M’godro pop » teinté d’un peu de Funk. Dès son jeune âge, le jeune Ziad Said Omar a commencé en tant que musicien avec son père dans les orchestres traditionnels lors des mariages au Comores. Il a choisi Daroueche comme nom d’artiste pour rendre hommage à son grand-père qu’il n’a jamais connu. « Daroueche est le nom de mon grand-père, pour ne pas l’oublier » a-t-il dit. Ce jeune artiste parle de tout dans sa musique : le coup dur de la vie, le bonheur qui est rare mais qui semble venir à tout moment, de la paix. Ziad chante en comorien, en français, et quelque fois en anglais. Après quatre mois de jazz au conservatoire de la Réunion, il ne cesse pas de cultiver son talent.
Midi Madagasikara

Vendredi 8 Novembre à partir de 20h
Buvette et restauration sur place
Infos/résa 0692 87 45 72
Entrée 5€ en prévente sur Internet :
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6€ sur place

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