Tiloun et Kaloune au Bisik !

Quand :
13 décembre 2019 @ 20 h 00 min – 23 h 00 min
2019-12-13T20:00:00+04:00
2019-12-13T23:00:00+04:00
Où :
Bisik, le Café Culturel de Saint-Benoît
44
rue Amiral Bouvet
Contact :
Bisik, le Café Culturel de Saint-Benoît
6992874572

Bal zétwal et service poétique en cadeau !

Photo : © Nina Sebaoun

Le 13 décembre le Bisik vous invite à un bal zétwal, bal kafyak, bal bouquet, bal métissé en compagnie de Kaloune, la Fée Noire, et Tiloun, maloyèr engagé ! Une rencontre enlevée à la veille de la fête de la liberté qui nous promet quelques belles surprises et une large place au Maloya et à notre belle langue créole.
Rendez-vous le vendredi 13 décembre à partir de 20h pour une soirée magique !

Ce vendredi 13 décembre c’est donc une soirée magique qui vous attend au Bisik avec Kaloune et Tiloun, deux propositions artistiques qui nous invite à une aventure musicale chargée d’émotion et d’amour !
Un bal maloya teinté d’électro pour la nouvelle proposition de Kaloune qui sera accompagnée pour l’occasion de Brice Nauroy aux machines histoire de construire une passerelle entre tradition et modernité. Un projet actuellement en préparation et qui sera proposé pour la première fois au Bisik. Une invention magique qui nous réserve quelques belles surprises et qui pourrait bien faire parler de lui sur la scène internationale en 2020…
Après sa collaboration remarquée cette année avec Elida Almeida, artiste Capverdienne de renom, Tiloun revient sur le devant de la scène avec la même énergie. À la veille de la Fête de La Liberté, il fera vibrer la scène du Bisik avec sa voix fragile et saisissante qui nous raconte La Réunion, sa Réunion, dans le respect de la langue et du patrimoine. Des textes engagés qui aborde les thèmes du métissage, du franc parlé, des travers de la vie, de l’amour, du sida, des Chagos… Tout cela dans un maloya épuré et harmonieux à découvrir ou redécouvrir…
Une soirée magique, on l’a dit, un bal zétwal lumineux à ne pas manquer au Bisik le vendredi 13 décembre !

Bio Express

Tiloun
Jean-Michel Ramoune, de son petit nom gâté Tiloun (qui deviendra son nom d’artiste), est né et a grandi à Saint-Denis, île de la Réunion dans le quartier de la Source.
C’est au foyer de la Source que Tiloun s’initie au chant, à la musique « Pei », aux percussions, à la danse. Il est vrai que ce quartier de Saint-Denis est, comme il le décrit lui-même, « un berceau de créativité ». Tikok Vellaye, Maxime Laope, Benoite Boulard, Henry Madoré, Alain Peters, Gilbert Barcaville, les frères Ducap, Arnaud Dormeuil, Jeff Gang, Atep, … en sont originaires. Ils vont surtout être pour Tiloun de multiples sources d’inspiration.
Il commence à écrire et à jouer dans les kabars. Firmin Viry, auprès duquel il joue pendant quatre ans lui fait toucher du cœur la philosophie du Maloya.
En 1991 les événements du Chaudron ont convaincu Tiloun qu’il devait faire partager ses idées, mais il n’est encore prêt à réaliser un album. Il travaille comme animateur de rue mais la scène l’appelle bientôt. Le maloya est la passion qui lui permet de revendiquer ses origines « bâtardes » (métissées) dont il est fier.
Avec Stéphane Boquet il fonde l’association « Dé Pat Ater » (les pieds sur terre) et, entouré de sa formation au complet il enregistre ce premier opus qui porte le nom de l’association. Olivier Giron est sans doute l’un de ceux qui le dépeignent le mieux : « Une voix fragile et saisissante qui nous raconte La Réunion, sa Réunion, dans le respect de la langue et du patrimoine. Des textes engagés, pas encore assez à son goût, qui aborde les thèmes du métissage, du franc parlé, des travers de la vie, de l’amour, du sida, des Chagos… Tout cela dans un maloya épuré et harmonieux, notamment le titre «Dodo mon ti kok», une berceuse pour son zenfan écrite en 1989 et très joliment accompagnée par Sandrine Ledoux à la harpe, l’instrument préféré de Tiloun ». Le disque, Dé Pat Ater est enregistré en janvier 2008.
Tout en continuant de travailler, il enchaîne kabars, concerts, participe au Sakifo. La SACEM lui décerne le prix Fanal, il crée, pour la cause des Chagossiens, le Bal Maloya, …
En 2016, avec 4 nouveaux musiciens multi-instrumentistes, il enregistre son 3ème CD, avec un Maloya revisité qui nous entraine dans un univers musical tout à fait inattendu issu de la Réunion, chargé d’émotions et d’amour.
Ayant plein de projets dans la tête et déjà un nombre impressionnant de participations prévues jusqu’en 2017, Tiloun n’a pas fini de nous impressionner et de nous faire vibrer (les festivals de la Réunion : Le Manapany Festival, le Trio T, les Ti Matant, Lao Festival, le Palaxa, les Bambous, etc. Plus les grands festivals, la tournée en Chine : Pékin et Shangaï, le BabelMed, Les Inouïs, le Printemps de Bourges, une tournée en Afrique du Sud, le Sakifo, les Francofolies, une collaboration avec Elida Almeida, chanteuse Capverdienne au dernier Sakifo… et ce n’est pas fini.
Alise

Photo ©EricLafargue

Kaloune
Kaloune, jeune panonnaise d’une trentaine d’année, a décidé depuis quelques années déjà de vivre pleinement sa passion de l’écriture et de la musique. Cette passion pour les mots, elle l’a découverte depuis qu’elle est toute petite. Peu de temps après avoir appris l’alphabet, le besoin de formuler des mots et de les écrire sur du papier se faisait déjà ressentir …
Après avoir terminé ses études à La Réunion (un master en droit international), elle décide de poursuivre ses études en Angleterre. On la retrouve ensuite comme « volontaire du progrès » en Afrique du Sud, en Zambie, en Tanzanie, au Zimbabwe, au Mozambique ; Elle est ensuite professeur de français à Mayotte.
Elle s’aperçoit alors que ce métier ne lui correspond et décide de se lancer dans la poésie. En 2010 elle sort son premier livre Séga Bondyé Galé. Tous les textes sont empreints du sentiment d’une jeunesse forte, puissante d’un héritage extrêmement riche mais d’une jeunesse en latence passive, soumise au temps. Son deuxième recueil de poèmes, sortie en 2015, écrit en créole et en français, Kayé la sirène ou le Rêve de Fanja est dédié à sa mère : « Po banna, po momon, man san, mon nasyon ». Elle rend hommage à des femmes qui ont marqué l’histoire de La Réunion : Eva, Raharianne, Simangavoul, Fanja, Kala, Kalathoumi. Elle crée tout un imaginaire autour de la femme oiseau qui ne meurt pas : in fanm Pétrèl, in fanm papang, in fanm Salangane. La salangane, c’est la fée noire.
Très tôt, Judith Profil s’est mise à chanter dans les « servis kabaré » malgaches afin d’honorer la mémoire de ses ancêtres. Devoir de mémoire. Héritage culturel. Et dans Kayé la sirèn, sur un rythme du maloya, elle a publié beaucoup de textes sacrés, secrets, pour que la tradition ne meure pas, pour que la parole ne se perde pas.
Elle respire la force, la joie de vivre, et elle est fière de ce qu’elle fait, de ce qu’elle est, de la femme qu’elle est devenue – et de la femme en devenir en elle, partageant la souffrance des autres tout en étant consciente de sa fragilité (celle du papillon noir), une fragilité qu’elle assume en tant que conteuse, chanteuse, poétesse, comédienne. Elle a plusieurs atouts entre ses mains : une voix, une écriture, une présence, une jeunesse rayonnante – et un bel avenir.

Extraits de presse

Kaloune
« Le chant de Kaloune prend au ventre accompagné de sa mbira, piano pouces des cérémonies sacrées du Zimbabwe, sa voix claire marie la douceur et la force. Le Rythme lancinant de son instrument, appuyé par les boucles électriques de Jako Maron, s’harmonise avec la mélodie que permettent les larmes pincées de la mbira.» La variété du répertoire impressionne ? À la claire fontaine, dans une version pleine de grâce, alterne avec une prière aux ancêtres ou un air de jazz avec une unité de ton déroutante. « Dans ce projet, il y a ma généalogie, mes ancêtres et l’histoire de ma famille « ( …) « Une histoire qui travers le temps et l’espace, La mbira vient d’Afrique, les sons de Jako Maron portent la musique vers le futur ».
Le Quotidien . P. Nampon

Tiloun
Avant de sortir son premier album, « De pat atèr » en 2008, Tiloun a mis du temps avant de se lancer. Ses premiers pas dans la musique, il les fait dans le quartier de la Source à Saint-Denis, quand il intègre le foyer des jeunes en 1978. À l’époque, avec d’autres dalons, il peut passer des nuits entières à jouer et chanter. Le déclic arrive des années plus tard quand Gilbert Pounia, leader de Ziskakan, lui demande d’assurer la première partie du concert qu’il donne pour célébrer ses 15 ans de carrière. Puis son fils lui glisse que ça serait bien que lui aussi laisse une trace.
Depuis, Tiloun fait résonner son maloya traditionnel partout. Ses textes touchants, n’ont d’égale que sa musique qui prend aux tripes. Lui n’est pas réfractaire au mélange du maloya avec d’autres genres. Au contraire. « La vie évolue, le monde évolue, c’est normal qu’on en arrive à faire des mélanges. Par contre, ce n’est pas parce que quelqu’un ajoute des sonorités jazz dans sa musique qu’il fait du maloya traditionnel! » Pour vous, c’est quoi être la relève ? « Maloya la pa nou la fé et la pa nou va fé maloya pour la relève »
Clicanoo

Vendredi 13 décembre
Buvette et restauration sur place
Infos/résa 0692 87 45 72
Entrée 5€ en prévente sur Internet :
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6€ sur place

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