Kafmaron et Saya au Bisik

Quand :
3 mai 2019 @ 20 h 00 min – 23 h 00 min
2019-05-03T20:00:00+04:00
2019-05-03T23:00:00+04:00
Où :
Bisik, le Café Culturel de Saint-Benoît
44
rue Amiral Bouvet
Contact :
Bisik, le Café Culturel de Saint-Benoît
692874572

Voyages en Maloya fusion !

Le vendredi 3 Mai le Bisik vous invite à un voyage unique aux couleurs du Maloya nouvelle génération. Le « Blues » de la Réunion réinventé par Kafmaron  et Saya, deux artistes à la créativité exceptionnelle qui chacun à leur manière assume le renouvèlement du genre. Une soirée aux confins de la tradition et de la modernité qui promet d’être riche en émotions ! À ne pas manquer !

C’est donc une soirée atmosphérique qui vous attend au Bisik le 3 mai prochain à partir de 20h ! Une soirée Maloya nouvelle génération avec deux fiers représentants de cette scène féconde et inventive de La Réunion, Saya et Kafmaron.
Saya s’affranchit des frontières terrestres et conte un voyage initiatique haut en couleurs. Cette fois, il mêle l’électro au maloya et la technologie aux instruments traditionnels. Préparez vos valises, l’aventure aux allures futuristes commence dès « Domin » !
« Domin », son nouvel album, raconte l’histoire d’un jeune réunionnais conscient qu’il y a mille choses à voir au-delà de l’horizon qui l’entoure. Il décide donc de partir. Demain, il prend l’avion. Dans ce nouvel opus, les synthés dubstep et futurbass harmonisent bobr, rouler, kayanm et chant de maloya. En studio, l’artiste aux multiples casquettes joue lui-même tous les instruments et réalise les arrangements. Mais Saya a également su s’entourer ! Alors que Vincent Philéas (Danyel Waro, Mélanz Nasyon…) apparaît aux congas, Élodie Cuvelier (SoulMates) et Guigs (RunStar) apportent leur contribution aux chœurs. En live, Saya (chant, kayanm, pads) intègre le finger drumming dans son maloya en déclenchant des samples de percussions, de grosses basses et de synthé. Avec ses musiciens, ils embarquent le public pour ce voyage et vivent ensemble les aventures et interrogations de ce Réunionnais quittant son île à la recherche d’autre(s) chose(s).
Auteur, compositeur interprète, Kafmaron est lui aussi un virtuose (il compose lui-même chaque partition de chaque instrument) et arrive à nous faire voyager au travers des chansons qu’il chante en créole avec une émotion sans pareille. L’influence De Daniel Waro est évidente à l’écoute des mélodies et des paroles profondes et bouleversantes de ce jeune homme
Kafmaron, Idriss Judith de son vrai nom, nous invite à découvrir son nouvel album « « Ater La » et nous emporte dans son univers spirituel qu’il cherche à travers l’histoire de son île et sa culture musicale… Il l’a trouvée dans le Maloya et dans ce voyage immobile, presque mystique…
Un maloya fusion qui rythmera cette soirée unique qui dessine sans doute les contours d’une nouvelle vision de la musique réunionnaise ! Une soiréfe à ne manquer sous aucun prétexte !

Bio express

Saya
Saya, longtemps connu sous le blaze de Sayaman, est en réalité Alexandre Le Perff. Né à Saint Denis il y a 35 ans.
Saya est auteur, compositeur, interprète de musique réunionnaise. Dans les années 90, l’artiste fait ses gammes dans le mouvement hip hop et le reggae underground local en participant à de nombreux sound systems. Au détour de kabars, porté par la puissance du maloya, de ses rythmes et de ses instruments, Saya décide d’en faire sa clé de voûte. Après un passage aux France Ô Folies de La Rochelle en 2014, Saya sort son premier album « Sayaman ». L’année suivante, il est élu Meilleur Artiste Maloya aux Voix de l’Océan Indien. Il nous présente aujourd’hui « Domin » son nouvel album… une pépite du maloya éclectique !

Kafmaron
De son vrai nom Idriss Judith, Kafmaron est un jeune chanteur, guitariste et percussionniste péi âgé de 24 ans. Il nous invite à un voyage au cœur de l’île de La Réunion à travers des compositions sophistiquées et imaginatives. Auteur, compositeur et interprète diplômé du MIMA il achève l’enregistrement de son premier album « Ater la » fin 2018 et nous le présentera ce soir aux côtés d’Emmanuel Turpin au clavier, Théo Morel à la guitare, Mahesh Vingataredy à la batterie, et Bino Waro aux percussions.
Le Maloya fusion du chanteur Réunionnais débute donc sa tournée en cette année 2019 sous forme de Quintet. La langue créole résonne à travers les percussions traditionnelles, accompagnées d’une batterie. Le tout soutenu par les cordes d’un piano étreignant et des riffs de guitare voguant de ballades acoustiques aux cadences électriques.
Inspiré par le son « péi » de Danyel Waro, Kafmaron peaufine son écriture et affine ses textes en créole Réunionnais en allant à la rencontre des « zarboutan », les pionniers du Maloya. Il plonge ainsi à l’intérieur des problématiques d’une île multiculturelle complexe tentant d’y apporter Amour et Solidarité. L’aventure a débuté en 2009 lors de ses premières scènes en Australie, puis l’Afrique du Sud en 2014 s’ensuit d’une tournée Européenne en 2018 et promet encore de belles rencontres…

Extrait de presse
Saya
« “Domin, c’est venu d’un flash.” Saya a eu une vision, il y a deux ans. Celle de musiques qui plongeraient son public en immersion. Il s’adresse alors aux jeunes de son île d’origine, de son île de cœur, de son île de kèr. « Dans cet album, je raconte l’histoire d’un jeune Réunionnais qui est au courant de ce qui se passe dans le monde et qui n’a qu’une envie : aller voir ça de ses propres yeux. » Au rythme de sa voix et de celles de ses choristes, aux percussions des roulèrs, au son des gros synthés, le musicien veut nous bercer le long d’un périple. Son personnage métisse, en plein voyage initiatique, se confronte avec le monde extérieur. « On le suit à travers ses rencontres, ajoute Saya. C’est aussi et surtout un voyage intérieur au cours duquel il se pose des questions spirituelles et identitaires. » EN CRÉOLE, « NATURELLEMENT » « Ti pa ti pa », Saya parle aussi d’amour, de cette « étincelle qu’il faut entretenir. » Des sujets « universels » qu’il aborde en créole. « Cette langue est riche, musicale et elle aussi universelle », assure le maloyer : « Les paroles me viennent naturellement en créole, ce n’est pas un choix, ni un combat identitaire. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les gens, à travers le monde, ressentent le sens des chansons créoles. » Auteur-compositeur, Saya a particulièrement travaillé ses textes. « J’ai voulu mettre le côté littéraire en avant. J’ai produit les paroles. Puis, j’ai mis mes écrits en musique. » Incorporer une teinte d’électro dans ses recettes de maloya lui a demandé un « gros travail » afin d’équilibrer rythme binaire et ternaire. « L’album était mastérisé au bout d’un an, se souvient-il. Mais il manquait quelque chose. Je voulais que ce soit une pierre angulaire. Il fallait que j’aille au fond du délire. » DU BRÉSIL AU SÉNÉGAL Inspiré par les grands noms de la scène locale, Saya a également puisé ses ressources dans les musiques du monde, et notamment les sonorités d’Amérique du Sud et d’Afrique. Différents voyages ont conforté l’artiste dans son amour pour la musique réunionnaise : « Lorsque l’on fait écouter du maloya aux Brésiliens, aux Indiens, aux Sénégalais, ils sont prêts à parier que c’est une musique de chez eux. Historiquement, on produisait et dansait le maloya à l’abri des regards. Aujourd’hui, c’est une fierté. Son universalité doit être reconnue. » Au-delà du voyage de son personnage, la nouvelle production du Dionysien reflète aussi son propre parcours musical. À ses débuts, le Dionysien était influencé par les mouvements urbains, dancehall et hip-hop. Il défend désormais un mariage « respectueux entre musique réunionnaise et gros sons actuels. » »
Cécile Moutiama

Vendredi 3 Mai à partir de 20H
Buvette et restauration sur place
Infos/résa 0692 874572
Entrée 5€ en prévente sur Internet :
6€ sur place

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