Concert à la maison événement de Loya

Quand :
5 juin 2020 @ 20 h 00 min – 21 h 00 min
2020-06-05T20:00:00+04:00
2020-06-05T21:00:00+04:00
Où :
Bisik, le Café Culturel de Saint-Benoît
44
rue Amiral Bouvet
Coût :
Gratuit
Contact :
Bisik, le Café Culturel de Saint-Benoît
06992874572

Sortie de « Sagaï », premier album du projet Blakaz

Le son de l’Océan Indien !

Programmé initialement le 22 mai, Loya nous présentera en direct de Métropole et malgré la crise son nouvel album « Sagaï » qui sort justement ce vendredi 5 juin dans le cadre de son projet Blakaz !
Une fois de plus le Bisik vous invite donc à une soirée exceptionnelle, ce vendredi 5 juin à 20h sur notre page Facebook, en compagnie de Loya multi-instrumentiste réunionnais passé par le jazz et les musiques africaines, et marqué par l’Intelligent Dance Music des hérauts du label Warp Records, en particulier les mélodies naïves de Plaid et Boards of Canada. Sébastien Lejeune devient Loya lors d’un retour sur sa terre natale et fusionne depuis avec délice les musiques acoustique et électronique. Il nous invitera une fois de plus à découvrir son univers aux confins du Séga Typique, du Maloya et des belles ondes électroniques.
Même si Menwar ne pourra malheureusement pas être présent physiquement pour ce rendez-vous, nous aurons l’occasion de partager avec Loya un moment d’émotions intenses et hautement éclectiques.
Rendez-vous ce vendredi 5 juin à 20h tapante sur la page Facebook du Bisik pour une soirée de découverte à ne pas manquer…
Un nouveau concert virtuel qui s’annonce donc d’ores et déjà empli de surprenantes vibrations, elles tout à fait réelles, et… enflammées.
Réservez votre soirée ! seul ou avec vos amis (attention pas plus de 10) On compte sur vous !!!!

*** Bio Express ***

Loya
Multi-instrumentiste réunionnais passé par le jazz et les musiques africaines, Sébastien Lejeune découvre les musiques électroniques en métropole.
L’Intelligent Dance Music des hérauts du label Warp Records le marqueront profondément, en particulier les mélodies naïves de Plaid et Boards of Canada. Lors d’un voyage sur sa terre natale, Sébastien devient Loya. Et de son apprentissage des machines, il tire une musique à mi-chemin entre tradition et modernité.
Depuis trois années, Loya explore l’intimité musicale des îles sœurs de l’Océan Indien, contribuant à dissiper de manière singulière les frontières entre musique électronique et musiques traditionnelles à l’heure de la globalisation.
D’une enfance modeste immergée dans la grande marmite culturelle de la Réunion, Loya tire une curiosité insatiable et l’humilité de l’artisan, prompt à puiser dans les matériaux rugueux de son île natale pour faire émerger une myriade de sons. Ainsi la tôle ondulée, le bois de tamarin se joignent-ils aux aléas tumultueux des machines et de leurs algorithmes, legs de ses vingt et quelques années de vie en métropole.
Marchant dans les pas de Ti Fock et d’autres pionniers du maloya électrique, Loya connaît ses premiers émois électroniques au milieu des années 90, empruntant à l’Intelligent Dance
Music ses constructions rythmiques complexes et à la la bleep techno ses nappes rêveuses pour poser les fondations futures de sa propre musique. Au fil de ses recherches, les machines se laissent apprivoiser et parviennent enfin à convoquer ces états de transe si chers à ce natif des Mascareignes dont le cœur bat un rythme ternaire. De cet itinéraire à travers les méandres de la musique électronique contemporaine, Loya conserve un sound design pointilliste et une inclinaison pour l’expérimentation, qu’il met bientôt à l’œuvre lors de l’écriture de son premier album autoproduit « Eruption », sorti en 2014, puis de l’EP « Indian Ocean », sorti en 2016 sur Mawimbi Records. 
Explorant l’espace bleu de l’Océan Indien avec le naturel de l’insulaire, les dix compositions de « Corail » se déploient tel un archipel. Des trésors de percussions en rafale, tels la ravane du mauricien Menwar et le roulèr du maloya traditionnel, côtoient le velouté des ondulations du synthétiseur modulaire, tandis que des mélodies de l’accordéon du malgache Régis Gizavo cavalcade à un rythme frénétique, rappelant le footwork de Chicago.
Ici, là-bas, ou encore ailleurs, la musique de Loya est une ode aux eaux claires, à cette « mer de lumières » (Kenneth White) constellées d’une multitude d’îles façonnées par ces peuples autrefois esclaves ou engagés, aujourd’hui de formidables laboratoires d’une modernité musicale en devenir.

*** Blakaz « Sagaï » ***


Le projet Blakaz est né de la volonté de l’artiste Loya de faire connaître une partie de l’immense diversité musicale de l’Océan Indien, mais aussi à la réponse entêtante du « qui suis je ?»
Son idée est de parcourir ce vaste territoire – s’étendant du sud de l’Afrique jusqu’aux côtes ouest de l’Australie. Avec ses machines électroniques dans son sac à dos,
il collaborera avec des musiciens de musiques traditionnelles, les enregistrera dans leurs contextes locaux afin de produire un album atypique pour chaque pays. Blakaz signifiant « goudronnage » en créole réunionnais, est une façon de rendre accessible les musiques traditionnelles jouées dans des villages éloignés des grandes villes, où l’on accède par des sentiers de terre poussiéreux. Lors de cette immersion dans la culture locale, Loya interrogera les musiciens sur leurs pratiques musicales, les origines de leur musique et son évolution au cours du temps. On pourra ainsi avoir des témoignages vidéo de ces acteurs de traditions ancestrales. Le premier volet se passe à l’île Maurice avec le musicien Menwar, qui est un maître de la percussion ravanne et s’est vu transmettre son savoir par les anciens, avec qui il a joué étant jeune. Musicien assurément traditionnel et aussi ancré dans la modernité qui l’entoure, Menwar écrit, dans ses chansons, sur les thèmes pointant les problématiques contemporaines vécues sur son île mais aussi dans l’Océan Indien. Le premier album de Blakaz se nomme « Sagaï » , un bois que les matelassiers utilisaient pour taper sur la paille de coco, nécessaire à leurs fabrications ; ce qui créait un rythme assez puissant. Le dialogue entre machines et instruments acoustiques est la colonne vertébrale de cet album. La percussion ravanne y est mise en valeur, avec deux compositions qui y sont consacrées :
– une où le rythme ravanne synthétisé accompagne un texte de Menwar parlant de son instrument.
– une autre où Menwar chante son jeu de ravanne à la manière du konnakol de la musique carnatique (musique d’Inde du sud présente à l’île Maurice et à la Réunion due à la migration des engagés.).
Le reste du répertoire est constitué de chansons traditionnelles des compositeurs Ti frère, Georges Armelle, Fanfan, Paul Mounawah.

Vendredi 5 juin à 20h !
Sur la page Facebook du Bisik !

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